(air folklorique bien connu)

ì... la récupération de machines mises au rebut par des donateurs extérieurs níest pas une bonne solution car elle prive díemblée de líusage des produits logiciels récents, prépare des coûts de maintenance incontrôlables. Elle marginalise à priori les pratiques.î

Extrait du dossier du conseil général pour líéquipement des écoles.

De deux choses líune: soit ils nous prennent vraiment pour des demeurés au Conseil Général, soit ils sont appointés par les grands noms de líinformatique. De plus, on peut dire avec une quasi certitude que les auteurs díun tel constat ne sont pas dans une classe ou que, síils le furent, ils ont líespoir de ne pas y retourner de si tôt... En effet, comment feraient-ils pour intégrer les ordinateurs à leur pratique quotidienne avec une ou deux machines en fond de classe ? Comment justifieraient-ils aussi líachat de machines à 8000 F pour faire du traitement de texte et éventuellement du dessin ?
Par ailleurs, à líheure de la citoyenneté et de líenvironnement, quoi de plus concret que la récupération de vieux ordinateurs destinés à encombrer les déchetteries pour expliquer aux enfants la valeur du recyclage et les affres de la société de consommation...
Enfin, je suis quelque peu effrayé par líexpression ìmarginalisation des pratiquesî. Est-ce à dire que tous les enfants de France doivent se fondre dans le même moule, formatés et prêts à líemploi ? Je níose le penser !

PG

article paru en 2000